Le mouvement améliore la vie

Loïc Gambardella, notre CEO, est un passionné du corps humain. Il a commencé à pratiquer de nombreuses disciplines sportives dès son plus jeune âge et s'est rapidement rendu compte que sous des techniques très différentes se cachait une vérité : le mouvement.

Désireux de comprendre les spécificités de la mécanique humaine, Loïc a d'abord étudié la kinésithérapie, l'ostéopathie et la préparation physique. Depuis, il n'a cessé de se former et d'innover pour développer des protocoles d'optimisation du mouvement dédiés à une performance sportive saine et durable.

Un savoir qu'il souhaite aujourd'hui partager, dans l'espoir d'aider le plus grand nombre. Parce que les positions répétitives au travail peuvent nuire gravement à notre santé et à notre productivité, Loic aime à dire que nous sommes des athlètes au quotidien.

Avec son équipe, il a créé neomove, une application mobile qui offre à ses utilisateurs l'opportunité unique de retrouver des mouvements sains et une meilleure santé.

Qu'est-ce que le mouvement ?

Le mouvement est au cœur de notre développement en tant qu'être humain.

Il nous permet de découvrir le monde. Il alimente notre cerveau en informations captées par nos capteurs sensoriels, chaque fois que nous pratiquons un sport ou tout autre type d'activité physique. Les mouvements sains reposent sur une diversité de capacités de mouvement qui varient sur des échelles interdépendantes telles que :

  • Motricité globale : Il s'agit de mouvements à grande échelle qui impliquent l'utilisation de grands groupes de muscles, comme marcher, courir, sauter et grimper.

  • Motricité fine : Il s'agit de mouvements à petite échelle qui impliquent l'utilisation de petits groupes de muscles, comme la dactylographie, l'écriture et l'utilisation d'ustensiles.

  • Mouvement axial : Il s'agit des mouvements qui se produisent autour de l'axe central du corps, tels que la flexion, la torsion et la rotation.

  • Mouvement planaire : Il s'agit de mouvements qui se produisent dans un plan, tels que la flexion et l'extension, l'abduction et l'adduction, et la rotation.

  • Mouvement articulaire : Il s'agit des mouvements qui se produisent au niveau d'une articulation, tels que la flexion, l'extension, l'abduction, l'adduction, la rotation et la circumduction.

Sansmouvement, il n'y a pas de vie
- Loic Gambardella, co-fondateur et CEO

A la naissance, les premiers muscles à s'activer sont les muscles antérieurs. Positionnés à l'avant de notre corps, ils initient notre position fœtale, fermée au monde.

Vient ensuite la stimulation visuelle qui, peu à peu, nous fera lever la tête et nous amènera à découvrir le monde. A partir de là, nous apprenons à ramper, à marcher à quatre pattes, à nous tenir assis, puis debout. Certains d'entre nous suivront ces étapes dans cet ordre précis, d'autres pourront sauter des étapes, ou encore faire des allers-retours.

Ce qui est certain, c'est que durant ces étapes, les muscles de notre chaîne postérieure, situés à l'arrière de notre corps, vont s'activer et se développer, nous permettant de maintenir nos postures vers le haut.

Le manque de mouvement est un danger invisible et permanent.

Nous sommes construits avec un déséquilibre naturel :

  • 2/3 de nos forces musculaires nous conduisent vers l'avant (antérieur - fermeture)

  • 1/3 de nos forces musculaires nous conduisent vers l'arrière (postérieur - ouverture)

Ce déséquilibre, qui ne pose aucun problème lorsque nous sommes en pleine mobilité, devient pathologique dans nos sociétés modernes, et statiques, puisque la quasi-totalité de nos activités se déroulent devant nous, dans le plan antérieur (et le plus souvent en position assise).

Si l'on ajoute à cela le fait que nos chaînes musculaires s'affaiblissent à partir de 27 ans, on comprend vite que le risque d'aggravation de notre déséquilibre naturel est inévitable, avec des conséquences que l'on connaît bien : douleurs et blessures durables.

Les bases du mouvement

Avant d'aller plus loin, voyons ensemble l'équation du mouvement :

MOUVEMENT SAIN = MOBILITÉ x STABILITÉ x CONTRÔLE 

Mobilité

Activation des zones articulaires où le mouvement principal est en rotation (épaule, hanche, poignet, etc.), par l'intermédiaire de groupes musculaires activant une fonction de mouvement.

Stabilité

Activation des zones articulaires où le mouvement majeur n'est pas la rotation (genoux, lombaires, etc.) par des groupes musculaires qui, en contraction harmonieuse, permettent de créer un point d'appui facilitant l'exécution efficace du mouvement.

Schémas moteur (contrôle)

Les schémas moteurs du corps humain sont un ensemble de schémas neuronaux qui contrôlent les mouvements. Ces schémas sont stockés dans le cerveau et sont activés lorsque nous effectuons des mouvements spécifiques. Les schémas moteurs sont essentiels à la coordination et à l'efficacité des mouvements.

Il existe deux grands types de schémas moteurs :

  • Schémas moteurs en boucle ouverte : ils sont utilisés pour les mouvements qui ne nécessitent pas de retour d'information de la part de l'environnement. Par exemple, lorsque nous lançons une balle, nous utilisons un schéma moteur en boucle ouverte pour contrôler le mouvement de notre bras. Nous n'avons pas besoin de voir la balle pour la lancer avec précision.

  • Schémas moteurs en boucle fermée : ils sont utilisés pour les mouvements qui nécessitent un retour d'information de l'environnement. Par exemple, lorsque nous marchons, nous utilisons un schéma moteur en boucle fermée pour contrôler le mouvement de nos jambes. Nous avons besoin de voir le sol pour ajuster nos pas et éviter de trébucher.

Les schémas moteurs sont constamment mis à jour et affinés au fur et à mesure que nous apprenons de nouveaux mouvements et que nous acquérons de l'expérience. C'est pourquoi nous devenons plus coordonnés et plus efficaces dans les mouvements au fur et à mesure que nous les pratiquons.

Voici ce que l'on peut retenir au sujet des schémas moteurs:

  • Ils sont stockés dans le cerveau.

  • Ils sont activés lorsque nous effectuons des mouvements spécifiques.

  • Ils sont essentiels à la coordination et à l'efficacité des mouvements.

  • Il existe deux types principaux de schémas moteurs : la boucle ouverte et la boucle fermée.

  • Lorsque nous sommes en mouvement, les schémas moteurs sont constamment mis à jour et affinés.

Les bienfaits du mouvement

Le mouvement est essentiel pour notre santé physique. Il contribue à la lubrification de nos articulations, à la solidité de nos os et à la tonicité de nos muscles. Il contribue également à améliorer notre circulation, ce qui permet de réduire les risques de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux et d'autres maladies chroniques.

Voici quelques exemples concrets de la façon dont le mouvement peut être bénéfique pour notre santé :

  • Santé physique : Le mouvement aide à maintenir un poids sain, à réduire le risque d'obésité et à améliorer la santé cardiovasculaire. Il peut également contribuer à prévenir ou à gérer des maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux.

  • Santé mentale : Le mouvement peut contribuer à réduire le stress, l'anxiété et la dépression. Il peut également améliorer l'humeur, augmenter les niveaux d'énergie et nous aider à mieux dormir.

  • Santé cognitive : Le mouvement contribue à améliorer la mémoire, la concentration et la capacité à résoudre des problèmes. Il peut également contribuer à nous protéger contre le déclin cognitif lié à l'âge.

Écoutez la neuroscientifique Wendy Suzuki expliquer tous les bienfaits de l'exercice physique dans cette fascinante conférence TED.

Qu'en est-il de la posture ?

Nous lisons souvent des articles sur la posture, mais très peu sur le mouvement. C'est une erreur.

La posture et le mouvement sont souvent considérés comme deux entités distinctes, mais ils sont en fait très liés. La posture est la position du corps dans l'espace, tandis que le mouvement est le changement de cette position.

Une bonne posture est essentielle pour un mouvement efficace. Lorsque nous avons une bonne posture, nos muscles peuvent travailler ensemble plus efficacement et nous sommes moins susceptibles de souffrir de douleurs ou de blessures. À l'inverse, une mauvaise posture peut entraîner des mouvements inefficaces, des déséquilibres musculaires et des douleurs.

MOUVEMENT = UNE POSTURE INITIALE + DES SEGMENTS EN ACTION + UNE POSTURE FINALE

La posture est un état d'équilibre dans lequel les forces et contraintes extérieures (gravité, sport, position spécifique) sont absorbées harmonieusement : le système musculaire est en équilibre de tension et prêt à s'activer efficacement.

La posture n'est jamais statique, nous produisons des micro-mouvements - souvent imperceptibles - tout au long de la journée.

Essayez de rester debout, ou même assis, sans bouger. Vous n'y arriverez pas.

Ces micro-mouvements sont produits par notre système musculaire, qui cherche à maintenir une posture équilibrée, une posture qui n'endommage pas le corps.

On ne peut pas améliorer la posture sans améliorer le mouvement.

Un certain nombre de facteurs peuvent affecter la posture et le mouvement :

  • Force et souplesse musculaires : Des muscles forts et souples sont mieux à même de maintenir une bonne posture et de soutenir les mouvements.

  • La conscience du corps : La conscience du corps est la capacité de sentir et de ressentir la position de notre corps dans l'espace. Elle est importante pour maintenir une bonne posture et prévenir les blessures.

  • Fonction du système nerveux : Le système nerveux joue un rôle clé dans le contrôle de la posture et du mouvement. Lorsque le système nerveux ne fonctionne pas correctement, il peut entraîner des problèmes de posture et de mouvement.

  • Douleur : la douleur peut également affecter la posture et les mouvements. Lorsque nous souffrons, nous pouvons avoir tendance à éviter certains mouvements ou à tenir notre corps d'une certaine manière afin de minimiser la douleur. Cela peut entraîner des problèmes de posture et de mouvement à long terme.

  • Position répétitive : Les positions répétitives contribuent à la douleur et aux blessures.

Les positions répétitives sont le pire ennemi du mouvement

Nos mouvements de base, sur lesquels reposent tous nos gestes, se développent de 0 à 3 ans. Pendant cette période, notre système neurologique suit différentes étapes d'évolution, et progresse zone par zone, du centre du corps vers les extrémités.

A 3 ans, et en dehors de toute situation particulière (handicap, accident...), on peut considérer que nos stratégies de déplacement ont atteint leur efficacité maximale.

Le problème est que, dans la plupart des pays occidentaux, après cet âge nous commençons à aller à l'école et la position assise fait son entrée dans nos vies.

Notre corps a besoin de mouvement.

Lorsque nous maintenons la même position pendant une période prolongée, nos muscles se fatiguent et nos articulations sont sollicitées. Cela peut entraîner des douleurs, des inflammations et des déséquilibres musculaires. Ces déséquilibres, que nous appelons compensations, obligent notre cerveau à modifier ses schémas moteurs.

L'altération des schémas moteurs signifie que votre cerveau va :

  1. Commencer à chercher des ressources alternatives, mais moins efficaces, créant de nouveaux déséquilibres ou renforçant les déséquilibres existants.

  2. Préserver les zones de tension (ou de douleur), ce qui vous amène à réduire vos mouvements et donc à créer un cercle vicieux de kinésiophobie.

Voici une liste de positions répétitives de notre vie quotidienne :

  • Rester assis à un bureau pendant de longues périodes.

    Cela peut entraîner des douleurs au niveau du cou, des épaules et du dos.

  • Rester debout pendant de longues périodes.

    Cela peut entraîner des douleurs au niveau du bas du dos, des genoux et des hanches.

  • Utiliser une souris d'ordinateur pendant de longues périodes.

    Cela peut entraîner des douleurs au niveau du poignet, de la main et de l'avant-bras.

  • Utiliser un smartphone pendant de longues périodes.

    Cela peut entraîner des douleurs au niveau du cou, des épaules et des poignets, surtout si votre téléphone est lourd.

  • Conduire pendant de longues périodes.

    Cela peut entraîner des douleurs au niveau du cou, des épaules et du dos.

Voici un exemple de mécanisme de compensation :

Notre zone thoracique est une zone destinée à effectuer des rotations (tourner à droite ou à gauche).

Lorsque nous sommes assis, nos muscles postérieurs (qui maintiennent notre dos droit) s'affaissent et notre corps roule vers l'intérieur. Sous cette pression intérieure, notre région thoracique se raidit.

Cette zone idéale de rotation ne pouvant plus être utilisée, notre cerveau modifie son schéma moteur et demande à la zone cervicale basse et à la zone lombaire de faire tout le travail.

Ces deux zones, qui ne sont pas destinées à la rotation dans les grands mouvements - mais plutôt à la flexion et à l'extension -, vont se détériorer, provoquant des douleurs ou des hernies discales.

Mouvement et troubles musculo-squelettiques

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont des affections qui touchent les muscles, les tendons et les articulations. Ils peuvent être causés par une activité professionnelle nécessitant des gestes répétitifs, un travail statique, des efforts excessifs, des positions articulaires extrêmes ou le port de charges lourdes. Des facteurs psychosociaux, tels que la pression du temps, le manque d'autonomie, le manque de soutien social et le travail monotone, peuvent également contribuer au développement des TMS.

Les TMS peuvent affecter n'importe quelle partie du corps, mais ils sont plus fréquents dans les membres supérieurs (épaules, coudes, mains, poignets et doigts) et dans le bas du dos.

Les symptômes des TMS peuvent inclure des douleurs, des raideurs, des engourdissements, des picotements, des fourmillements, des difficultés à se mouvoir et une mauvaise coordination. Dans certains cas, les TMS peuvent être graves et entraîner des limitations fonctionnelles importantes. Ils peuvent également avoir un impact négatif sur la qualité de vie des personnes qui en souffrent.

Neomove : votre chemin vers un mouvement équilibré

Être actif est important.

Rester assis toute la journée au travail sans pratiquer d'activité physique ou sportive entraîne des douleurs, des raideurs, de la fatigue, une faiblesse musculaire et une perte de motivation.

Recréer le juste mouvement est essentiel.

Les positions répétitives entraînent des schémas moteurs modifiés, des compensations, des douleurs et des blessures. Les schémas moteurs, une fois modifiés, ne reprennent pas leur fonction normale dès que nous quittons le travail ou que nous pratiquons un sport.

Il faut les réapprendre.

Neomove peut vous aider à mieux bouger et à prévenir la douleur.

Recréer du mouvement, c'est réapprendre à votre cerveau à utiliser votre corps de manière saine.

Le mouvement est devenu une priorité de santé publique en France.

Neomove est une application de conscience corporelle et de mouvement qui vous apprend à vous mouvoir avec efficacité.  

Les rituels neomove vous guideront à travers les 4 étapes du réapprentissage :

  1. Vous n'êtes pas conscient de votre inefficacité (ou déficit de mouvement)

  2. Vous effectuez le MoveTest et prenez conscience de vos limites

  3. Lors de vos rituels dédiés, vous réapprenez à bouger avec conscience (pratique concentrée du mouvement).

  4. Vous intégrez ces nouvelles compétences de manière inconsciente et automatisée, et les appliquez dans toutes vos actions quotidiennes avec efficacité.

Avec une pratique régulière de neomove vous pouvez :

  • Limiter votre risque de compensation

  • Améliorer vos capacités posturales

  • Réduire les risques de douleurs et de blessures (TMS)

  • Augmenter votre confiance en vous et en vos capacités physiques

  • Vous sentir en confiance pour relever de nouveaux défis personnels et professionnels

couple du logo Neomove

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